Petite histoire de mes aïeux

 

  1. Un peu de généalogie
  2. Notice biographique de Simon Vouzellaud, ouvrier papetier, leveur, au XVIIIe siècle en Limousin
  3. Les fonctions du leveur et du sallerand
  4. Contrat d'apprentissage
  5. Salaires
  6. Le pouce du leveur
  7. Vis de presse


1 . Un peu de généalogie
Il s'agit de mes aïeux maternels VOUZELLAUD
Ceux-ci ont vécu dans cinq moulins à papier de la Haute Vienne :
  • Moulin de Rochebrune (Saint-Junien)
  • Moulin Penicaud (idem)
  • Moulin des Marmottes (idem)
  • Moulin d'Oradour-sur-Glane
  • Moulin de l'Age à Saint-Léonard-de-Noblat
Simon VOUZELLAUD (1748-1829) né à Saint-Junien,
décédé au moulin de Rochebrune
apprentissage : moulin Penicaud
compagnon papetier, leveur :
moulin Penicaud (St Junien)
moulin de Rochebrune (St Junien)
moulin d'Oradour-sur-Glane
X 4
17/02/1802
Anne NICARD (1769-1841)
Née au moulin de l'Age (St Léonard)
Papetière aux moulins Penicaud
et Rochebrune (Saint-Junien)
 
localisation Saint-Junien
 
Pierre VOUZELLAUD (1803-1827)
Né au moulin d'Oradour-sur-Glane
Décédé au moulin de Rochebrune
Papetier
X
18/04/1821
Marguerite BASTIE (1801-…)
Née et Papetière au moulin Penicaud
Fille de Léonard BASTIE aîné
et de Françoise LEBERCHE, papetiers au moulin Penicaud
En 1802 propriétaires du moulin à papier des marmottes (Saint-Junien)
 
 
Simone VOUZELLAUD (1914-2003)
X
18/04/1939
Alfred Coussot (1908-1989)
 
 
GC (le rédacteur du site)


Retour haut de page

2 . Notice biographique de Simon Vouzellaud Ouvrier papetier, leveur, en Limousin 1748-1829

Filiation inconnue.
Le baptême de Simon est enregistré à la paroisse Saint Pierre de Saint-Junien (Haute-Vienne) à 30 Km à l'ouest de Limoges. Cette paroisse, disparue aujourd'hui, était située au sud-ouest de St Junien .

Localisation de Saint-Junien à l'ouest de Limoges
source : CGC
Simon est né le 26 mars 1748, enfant illégitime de Jeanne Chatelet, mariée à Junien Vouzellaud, qui n'a pas voulu déclarer qui en était le père, sous prétexte que son mari légitime était absent depuis longtemps. Jeanne a 40 ans environ ce qui est " vieux " pour enfanter à cette époque ! Elle avait accouché chez elle, rue Saint Pierre. Le cadastre actuel ne retient qu'une rue : "rue du cimetière St Pierre", cimetière qui jouxtait l'église selon un état topographique de St Junien, réalisé par l'abbé Collin en 1655 . Le couple légitime avait eu précédemment deux enfants décédés : Martial (1736 ?- 23 mai 1747) et Jean ( 5 mars-7 septembre 1743).
Dans les actes de baptême de ces enfants, Junien le père est soit laboureur, soit journalier.
Il faut noter que 1743 est l'année du premier acte officiel qui situe le couple à St Junien.
Junien Vouzellaud a sans doute pardonné les infidélités de son épouse, ou l'Histoire l'a oublié, puisque Simon Chatelet devient Simon Vouzellaud dans le contrat d'apprentissage de papetier passé devant le notaire Rouet à Saint-Junien le 3 mai 1761.

Quatre épouses
En 1765, Simon a 17 ans, il est à la fin de son apprentissage. Le 28 mai il épouse Pétronille Montallier (25 ans) à la paroisse Notre Dame du Moustier, deuxième paroisse de Saint-Junien (l'actuelle paroisse). Les Montallier sont la deuxième famille de maître papetier à Saint-Junien. L'arrière grand-père Jean Montallier et le grand-père Léonard Montallier sont cités comme Maître-papetier au moulin de Rochebrune à Saint-Junien dés l'an 1656 .
eglise Saint-Junien
source : CGC
Eglise Saint Pierre à Saint-Junien où a été baptisé Simon (Extrait d'un document de 1655, le Plan Collin). Cette église n'existe plus aujourd'hui.
Simon est toujours fils « légitime » de feu Junien Vouzellaud dans le registre des mariages. 12 jours avant, le 16 mai 1765, il passe un contrat de mariage chez Maître Rouet (non communicable aux Archives départementales de Limoges, hélas !). Simon est donc dans la bonne filière et pour les spécialistes c'est un exemple classique d'endogamie professionnelle (mariage dans la même corporation). Le mariage durera six ans, Pétronille décédant le 28 septembre 1771. L'acte de mariage nous apprend que Simon est papetier. Trois enfants naîtront de cette union : Jeanne (n°1) en juin 1766, Marie (n°1) en décembre 1768 et Pierre(n°1) en juillet 1770. Marie (n°1) et Pierre (n°1) ne sont plus cités dans aucun acte !
Six mois après le décès de Pétronille, Simon, 24 ans, convole à nouveau le 24 février 1772 avec Anne Malet 39 ans. La descendance est mal partie : un enfant mort-né le 13 décembre 1772, une petite Jeanne qui ne vécut que 10 jours en 1777 et une Marie (n°2) décédée à cinq ans (9 août 1779).
Hélas ! le mariage est interrompu par la mort de Anne le 24 octobre 1786.
Six ans passent, le 17 mai 1790, Simon, 42 ans, épouse en troisième noce Marguerite Vouzellaud (38 ans), une homonyme qui ne facilite pas les recherches généalogiques ! Sont-ils parents ? Les parents de Jeanne sont bien identifiés Léonard Vouzellaud et Marguerite Mannat mariés le 17 janvier 1750. Le lien est à trouver, s'il existe! Prudent, il a fait rédiger un contrat de mariage, toujours chez M° Rouet, la veille de son mariage.
Le 24 juin 1790, la mère de Simon meurt à ‘l'hôpital' de St Junien , âgée d'environ 83 ans. L'acte de décès précise : témoin Simon, son fils, comme pour bien affirmer la filiation.
Romançons : peut être lui a-t-elle avoué le nom de son vrai père ?
En 1796, Simon se sent un peu faible : il rédige son testament toujours chez Maître Rouet (fils cette fois ci !) Ce testament donne une photographie de la famille : il cite son épouse du moment Marguerite Vouzellaud et sa fille Jeanne (n°1) issue de son premier mariage avec Pétronille Montallier. Il redevient veuf en septembre 1801 sans avoir eu d'enfants avec Marguerite.
A 54 ans, Simon ne désespère toujours pas et va de mieux en mieux car son veuvage ne dure que quatre mois. Il convole en quatrième noce avec la jeune Anne Nicard 33 ans, mais déjà veuve deux fois et mère quatre fois*! Elle est née à Saint-Léonard-de-Noblat, au moulin à papier de l'Age (elle est déjà dans la filière !) Son émigration à Saint-Junien est à trouver, elle y est au moins depuis 1794. L'acte de mariage précise qu'ils sont tous deux papetiers l'un au moulin du citoyen Rochebrune et l'autre au moulin du citoyen Raymond à Saint-Junien . La mobilité s'impose, Simon et Anne, avec ses trois enfants vivants*, changent de moulin et émigrent à Oradour-sur-Glane, à la papeterie dite de Grosloup, sur la rivière Glane à la sortie du village, reportée sur la carte de Cassini et qui appartient à un certain Laverine.Ce moulin est situé dans une enclave du Poitou.

* Merci à Jean-Claude Frolich pour ces précisions.

Descendance assurée
Un enfant naît le 6 pentose an 11 (25 février 1803) à Oradour sur Glane, Pierre (n°2) Vouzellaud. Simon a 55 ans et est toujours papetier. De plus en plus en forme, deux autres enfants vont naître : Guillaume en 1805 et Jacques en 1808 (Simon a 60 ans !) Son fils Pierre (n°2) Vouzellaud devient papetier au moulin Rochebrune, à Saint-Junien, et se marie le 23 avril 1821 avec Marguerite Bastié papetière au moulin Penicaud et autre famille de papetiers de Saint-Junien qui transforme un moulin à tan en papeterie (Moulin des Marmottes) en 1802. Pierre (n°2) meurt le 4 septembre 1827 à 24 ans.
Un fils naîtra un mois après son décès le 10 octobre 1827, Jacques Vouzellaud qui assurera la descendance qui intéresse cette étude.
Dés 1815-1830, la technologie de fabrication du papier feuille par feuille est remplacée par la technologie de fabrication en continue, Jacques Vouzellaud sera gantier !
La mort rejoint Simon le 23 septembre 1829, à 81 ans, au moulin à papier de Rochebrune Simon a traversé la période révolutionnaire et eût une vie bien remplie. Les maladies des papetiers l'ont épargné !(maladies des papetiers)

La fonction de Simon dans le moulin à papier
Simon est entré en apprentissage à 14 ans, pour trois ans, au moulin Penicaud appartenant à la famille Graterolle, une famille de Maîtres-papetiers bien établie à Saint-Junien. L'acte nous apprend que sa mère Jeanne travaille à l'Hospice de Saint-Junien comme servante. Comment Simon a-t-il pu rentrer dans la corporation des papetiers très fermée ? Une hypothèse : un membre de la famille Graterolle est gérant de l'hospice et a donc côtoyé Jeanne Chatelet . Il aurait pu favoriser l'introduction de son fils Simon dans la corporation ! Garçon papetier, papetier, sa profession est bien établie dans tous les actes d'état civil depuis l'âge de 17 ans. Sa qualification de leveur est affirmée dans l'enquête sur les papeteries de l'An II (1793) où il apparaît dans le personnel du moulin de Rochebrune à Saint-Junien. Il est écrit qu'il assume cette qualification depuis trente ans.

Savait il écrire ?
Sur une trentaine d'actes d'état civils recensés où Simon est cité, 12 ont été signés et pour les autres il a déclaré ne pas savoir signer. Il a signé, d'une façon sûre, avec toujours la même orthographe VOUZELAUX alors que l'orthographe de son nom a varié dans les registres suivant l'inspiration du moment. VOUZELAUD est le plus commun, le double L n'apparaît qu'une fois que la descendance a pourtant retenu. Le VOU et le VAU sont difficiles à déchiffrer parfois. Deux formes amusantes : VEAUZELLAUD et OUZELAUD.

Une signature de Simon Vouzellaud
 
signature Vouzellaud
source : AMSJ
 

Acte de baptême de Simon, 26 mars 1748
 
naissance Vouzellaud
source : AMSJ
"Le vingt sixième jour du mois de mars de l'année mil sept cent quarante huit en l'église paroissiale de St Pierre de la ville de St Junien a été baptisé Simon fils naturel de Jeanne Chatellet mariée à Junien Vouzellaud absent depuis longtemps, la dite Chatellet n'a voulu déclarer quel en était le père, elle s'était accouchée depuis le jour précédent en cette ville rue St Pierre ; parrain simon junien corroyeur, marraine marguerite junien fille. Lesquels ont déclaré ne savoir signer, par moi curé soussigné;J. Robert curé de la dite paroisse "
 

Retour haut de page


3 . La fonction de leveur (Simon) et de sallerand (Anne)
La fonction de Simon, leveur, est bien définie dans le processus de fabrication d'une feuille de papier (Etape 3, Schéma ci-dessous) C'est une fonction délicate qui conditionne le rendement du processus de fabrication, la feuille étant encore très fragile. Le leveur laisse les empreintes de ses pouces sur deux coins de la feuille, qui servent de repères pour les étapes suivantes.
La fonction précise de sa femme Anne n'est pas connue mais en général le travail était confié aux femmes sous une dénomination générique de sallerande avant l'étape 1, pour le découpage du chiffon et après l'étape 3.
Le schéma suivant représente les quatre étapes essentielles du processus de fabrication d'une feuille
:
papeterie
presse
Schéma des étapes de fabrication du papier, selon Delalande
Source : CNRS
Cette technique manuelle perdurera jusqu'au milieu du XIX siècle et sera d'ailleurs la perte de la papeterie proprement limousine. Vers 1806 un seul papetier, CHAPUT de Saint-Léonard, avait introduit le battage des chiffons par la technique dite des cylindres hollandais (Source AN). Les papetiers d'Angoumois dés 1761 avaient commencé à étudier cette technique (source Lacroix).

Retour haut de page


4 . Contrat d'apprentissage de Simon Vouzellaud chez Pierre Graterolle, Maître-papetier
Passé devant M° ROUHET, notaire à Saint-Junien, le 3 mai 1761
Archives départementales de la Haute Vienne, Série 4 E33
hospice Saint-Junien
source : CGC
Hôpital-Hospice de Saint-Junien sur le plan Collin (1655) où la mère de Simon sera servante pendant plus de 30 ans.
" Le troisième mai sept cent soixante un, avant midi, en la ville de St Junien, maison étude et par devant le notaire royal soussigné et témoins bas nominés, a été présente en droit Jeanne CHATELET, veuve de Junien VOUZELAUD en son vivant journalier, demeurant en service à l'hôpital de la ville, laquelle de son bon gré et volonté pour …. et aider à gagner la vie de Simon VOUZELLAUD son fils, âgé de quatorze ans, aussi le met en service et en apprentissage le dit Simon VOUZELLAUD, son dit fils, pour le temps se terminant trois ans qu'ont commencé à courir puis le premier du présent mois et qui finiront à pareil et semblable jour les dits trois ans inclus ( ?) chez sieur Pierre GRATEROLLE, marchand et Maître fabriquant de papier, habitant en la dite ville, qui présent et acceptant ce qui a promis, prendre et retenir le dit Simon VOUZELAUD pour son serviteur et apprentis, pour le dit temps, les susdites trois années auxquelles durant celui (ci) le dit GRATEROLLE a promis et promet, montrer et enseigner son dit métier de papetier au dit Simon VOUZELAUD autant qu'il lui sera possible, en outre de le coucher et blanchir seulement et fournir les outils, le traiter doucement et humainement pendant le dit temps des dits trois ans, comme il appartient et, en outre, sera tenu le dit sieur GRATEROLLE de bailler et payer à son apprenti quatre sols* pour chaque journée de travail c'est à dire les jours ouvrier et non les dimanches ni fêtes et ce jusqu'à la fin des trois années de son apprentissage, moyennant quoi, la dite Jeanne CHATELES mère a promis et s'est obligée de faire servir par le dit Simon VOUZELAUD son dit fils, apprenti, le dit sieur GRATEROLLE son dit maître dans l'art du métier de papetier, de faire toute choses licites qu'il lui commandera, de bien et fidèlement lui obéir, faire son profit, éviter son dommage, l'en avertir s'il est à sa connaissance, sans s'absenter ni aller ailleurs pendant le dit temps des susdites années , dans le cas où le
dit Simon VOUZELAUD apprenti vienne à quitter avant la fin des dites trois années sans cause légitime, il fera permis au sieur GRATEROLLE de prendre un autre ouvrier à sa place et de sa même force, aux frais et dépenses de la dite Jeanne CHATELET et tout ce qui dessus, les dites parties l'ont ainsi voulu, stipulé, accepté et à leur……..oblige leurs biens présents et futurs sous le scel royal de la sénéchaussée du haut Limousin, en présence de sieur Barthelemy LAMY, Marie et Jean VIGNAUD gantiers habitant la dite ville de St Junien, témoins majeurs requis et appelés qui ont signé avec le sieur GRATEROLLE dessous, la dite CHATELET a déclaré ne savoir signé de ce requis. "

Signé : Jean VIGNAUD, P. GRATEROLLE, B.LAMY
ROUHET notaire royal, héréditaire
Con(trol)lé à St Junien le quinze mai 1761
Reçu douze soles six deniers
Signé : PERIGORD
Note : La Livre tournois vaut 20 soles et 240 deniers. Simon reçoit 4 sols par jour de travail soit environ 1 livre par semaine et 4 à 5 livres par mois (voir paragraphe ci-aprés

Retour haut de page
ou


5 . Salaires (gages) et patrimoine
Il est difficile de connaître les salaires des ouvriers à cette époque. Cependant Nicolaï cite un « accord d'entreprise » entre les ouvriers et les dirigeants de la Manufacture Royale d'Angoumois (11 moulins) en 1751. Cet accord donne par mois :
  • Ouvrier : 24 livres
  • Gouverneur : 22 livres
  • Coucheur : 21 livres
  • Leveur (donc Simon) : 21 livres
  • Apprenti : 12 livres
  • Femmes : (donc Anne) : 5 livres
Mais la nourriture n'est plus fournie par le Maître-papetier

En octobre 1764, la mère de Simon achète pour 66 livres « le bas de derrière d'une maison située dans la rue des Valet » à Saint-Junien. Il sera fait trois fois référence à ce bien : en 1765 dans le contrat du premier mariage de Simon avec Pétronille Montallier, en 1791 et en 1795 lors du déplacement du notaire pour prendre respectivement les dernières volontés de Marguerite Vouzellaud la troisième épouse de Simon et de Simon lui-même. Et puis plus de trace de ce bien !
En 1791, pour le mariage de sa fille Jeanne, Simon la dote d'une somme 20 livres en espèces plus 20 livres en mobilier. Michel Boy dans " Histoire de la Papeterie livradoise" donne en 1750 des fourchettes de montant de dote comprises entre 50 et 150 livres pour les journaliers, entre 800 et 5000 livres pour les marchands papetiers.
En prenant en compte l'inflation, le montant de la dote de Jeanne est très faible !

Retour haut de page

6 . Le pouce du leveur Simon Vouzellaud
La technique du leveur est de détacher la feuille humide du feutre et de la placer sur une pile de feuilles. Le leveur imprime ses pouces à deux extrémités de la feuille. Delalande explique que ces marques servent de repères pour disposer le papier sur l'étendoir. Ces marques doivent apparaître sur certaines pages des livres suivant le format et la pliure de la feuille à l'impression. Sans rentrer dans les détails d'impression d'un livre, pour le format in-12 , la marque du pouce doit au moins apparaître sur la première page du « cahier » caractérisée par une lettre majuscule. La photographie suivante montre une possible marque du pouce de Simon sur le cahier N !

 
pouce Vouzellaud
Papier fait au moulin de Rochebrune vers 1774
source : CGC
 

Retour haut de page

7 . Vis de presse
Deux vis de presse sont le patrimoine familial d'origine inconnue. Rêvons : ce sont des vis usagées d'une des papeteries de Saint-Junien qui ont été récupérées par Simon ou ses descendants.

 
vis presse
source : CGC
Exemple d'utilisation d'une presse dans une papeterie selon d'Alembert
   
vis presse
source : CGC
Longueur du fut : 120 cm
Diamètre : 40 cm
Hauteur de la lanterne
à évidements circulaires : 30 cm
 
vis presse
source : CGC
Longueur du fut : 123 cm
Diamètre : 35 cm
Hauteur de la lanterne
à évidements circulaires : 28 cm